Contrairement à vos commentaires, j’ai plutôt voulu voir le revers de la pièce.
La vidéo provient d’un site : http://side-ways.net qui propose un journal.
Quand on gratte un peu, on apprend que la genèse de ce reportge vient d’une visite au Mamm Douar, le festival des Alternatives et des Résistances, dans le Morbihan qui leur a parlé de ce boulanger. Un festival disons... antifa quand on le visite.
Ce boulanger vit à Quily, dans le Morbihan, à quelques kilomètres de Ploërmel, une ville de... 9373 âmes ! Vannes, la plus grande ville est à 41 km. Le reste n’est que des champs. Pas d’autoroutes, que des accès par départementales et nationales. Vous avez sinon deux aérodromes aux alentours.
Vous êtes donc bien tranquille là-bas.
C’est clair qu’il a pas à produire pour une grosse concentration d’habitants au km2.
Mais il faut aussi vous dire que dans une bougrade, tout le monde se connait. Ce qui permet donc que les habitants peuvent tenir la caisse !
Mais bon, en règle générale, c’est la femme du boulanger qui tient la caisse donc, quel est le problème ?
Ce qui me choque (je vais le dire comme ça) dans ce reportage, c’est que parmi les clients, ben il y a pas ce que les certaines associations appelles les minorités visibles.
Clientèle très "white-blanc-blancos" comme dirait Manuel et disons assez "Charlie". Pas vraiments des pauvres ou des déracinés par le télé réalité.
Production à l’eau de pluie...
Je voudrais bien voir ça en ville, tiens, avec toutes les bagnoles et les camions et les normes sanitaires en vigueur. Reste la bonne idée de la fermentation longue mais on se heurte au problème du stockage par rapport à la consommation réelle.
Ce genre de reportage est un peu trop bucolique pour moi et pas assez proche d’une véritable solution pour les villes.
Quand je pense que l’on a flingué (et la gauche en particulier) Jean-Pierre Pernaut de TF1 pour des reportages comme ça...