Vie et mœurs de Richard Descoings
19 avril 2015 23:56, par listenerBravo ! Appuyez ! La question très grave des "mœurs" se pose de manière abrupte. Ce n’est pas tant qu’il faut moraliser "les gens" (comme disent les socialistes, c’est à dire les "petites gens", c’est à dire les cons d’électeurs), c’est qu’à un degré de délire priapique et pédérastique accentué, rien n’est plus contrôlable. On a alors un soupçon sur les hommes qui occupent d’importantes fonctions "dans l’intérêt général" comme disent les petits énarques.
Vous évoquez justement le terme "giton". Ce terme ramène aux temps des royautés hellénistiques et des empereurs romains hellénisants (Hadrien, Caracalla).soupçonnés d’"orientalisme", ce que les grecs traditionnels et le peuple romain supportaient assez mal (Juvénal) (beaufs avant la lettre). Les romains du peuple avaient avant tout en horreur les "levantins filandreux", si vous voyez ce que je veux dire.
C’est tout le problème de la "Rapublique" comme dit Valls. Pour la "Rapublique", les riches, qu’ils soient pédérastes (Bergé) ou autres, sont très bien, pas moins bien que les autres (les pauvres), en tout cas, ils sentent bons et sont bien habillés. La question n’est en fait pas là. Le problème est le suivant : les riches sont plus influents ! Ils ont plus de moyens de pression et de conviction, et cela par nature. C’est tout le problème. Tout homme politique sincère doit en principe en tenir compte car les riches pourrissent littéralement la "Rapublique", qu’elles soit royale ou démocratique dès qu’ils trahissent le peuple. Il y a des riches qui ne trahissent pas. Mais cela devient rare.
La question des "pédérastes", bien connue et qui ne date pas d’hier, n’est pas qu’ils sont pires que les autres mais qu’ils sont soupçonnables d’être sous influence et qu’ils forment une société à part (lire les mémoires de Roger Peyrefitte, puriste insigne mais pédéraste, "pédophile" comme on dit, assumé et ne peut plus être réédité) . Pour occuper des postes et des fonctions publiques, ils sont dangereux parce que compromis dans de détestables affaires de mœurs ! Chantage, scandales, compromission, liens avec la pègre toujours aux aguets, etc...
C’est pourquoi les romains (qui ne regardaient pas les mœurs des citoyens ordinaires ) ont créé un corps de "censeurs" pour vérifier celles des seules personnes appelées à des fonctions publiques. Par précaution. Pour qu’elles ne soient pas sous l’influence de ce dieu Priape, lequel ne fait pas bon ménage avec l’intérêt public et la "Rapublique"