Le pape François veut béatifier un prêtre français très judéocritique
8 juin 2015 13:47, par MEIERSEn fait on ne peut reprocher un "antisémitisme" au Père Dehon, dans la mesure où il exprimait fidèlement la tradition de l’Eglise catholique de son temps.
Pour résumer l’Eglise catholique avant Vatican II considérait que le rôle historique du Judaïsme avait été de préparer la venue du Christ. Le message d’amour du Christ étant destiné à toute l’humanité, et non aux seuls juifs, les Juifs auraient dus à l’exemple des apôtres, se convertir et se fondre dans le christianisme. Or entre la naissance du Christ et l’an 500 apr.JC, les rabbins juifs ont rédigés une compilation de lois juives le Talmud de Babylone, dont le principe était d’affirmer une supériorité humaine des juifs sur les autres hommes, considérés comme des animaux. Le prêt d’argent à taux usuraire était notamment permis à l’encontre des non-juifs, alors que les juifs ne pouvaient se prèter de l’argent entre-eux que sans intérêt.
L’application de ces principes a conduit à ce que les communautés juives se sont enrichies aux dépens des sociétés chrétiennes qui leurs avaient données l’accueil. Un journaliste comme Edouard Drumont avait résumé cette situation par un célèbre chiasme "Les juifs sont venus pauvres dans un pays riche, ils sont aujourd’hui les seuls riches dans un pays pauvre".
Or l’Eglise catholique, à l’époque à l’écoute des soucis de ses croyants ne pouvait pas rester, à l’instar du Père Dehon, sourde aux injustices qui lui étaient rapportées.
Après 1945 toutefois l’Eglise s’est vu confrontée au reproche d’avoir contribuée par son "enseignement du mépris" à l’holocauste. Le concile Vatican II a fait partiellement droit à ses reproches, en affirmant contre sa tradition que le Judaïsme était une voie particulière vers le salut, ne nécessitant plus la conversion. Or là où le bât blesse, c’est que les théologiens de Vatican II n’ont jamais demandé à leurs interlocuteurs juifs de dénoncer au préalable le contenu du Talmud. Tout ce passe donc comme s’ils avaient de fait reconnu une infériorité de la tradition catholique par rapport au judaïsme plus ancien. D’où une quasi-interdiction pour un catholique de critiquer au plan moral un juif ou un sioniste.
D’où le conflit par rapport à la béatification du Père Dehon. Par cette béatification l’Eglise pourrait renouer avec sa tradition de traiter tous les êtres humains sur un pied d’égalité, et de ne plus se taire face aux injustices commises par des juifs. Celà fait naturellement pousser des cris d’orfraie aux sionistes !