J’ai remarqué une délicieuse ironie dans tout ça : nos gentils gauchistes sont des actionnaires qui se disputent âprement la carcasse et ils sont au moins aussi âpres au gain que les méchants capitalistes qu’ils feignent d’exécrer. C’est la suite de l’histoire de l’indemnisation à coup de milions des familles de victimes et les quelques millions rapportés par la vente post-attentat. Déjà tout ce beau monde s’étripait comme de vulgaires chiffonniers.
Bref, quelques mois après les ventes, ont été divisées par cinq en tombant aux alentours de deux cent mille exemplaires : mieux que trente mille, certes, mais on est quand même loin du milion. Et les chiffres ont du baisser depuis. Je pense qu’il serait intéressant de le connaître : je vais essayer de trouver ça, je vous en ferais volontiers part dès que je les aurais.
Bref tout cela montre que l’effet Charlie retombe : ce qui nous à été alors présenté comme le martyre même de la presse, n’est rien d’autre qu’un ramassis de piètres caricaturistes et journaleux stipendiés, ressassant leurs haines recuites. En être réduit à faire appel au "djeun" montre qu’après tout les héros de la journalocratie se rendent compte et considèrent ouvertement qu’ils ont un public de "vieux cons", à leur image, qu’ils détestaient tant alors que quarante cinq et quelques années plus tôt il trépignaient sur les barricades en éructant leurs âneries trotskyistes. Un bel aveu de faiblesse !