Les révolutions chrétiennes de René Girard
7 novembre 2015 14:47, par anonyme
Pour Girard, le désir est forcément mimétique, ou n’est pas. Mais Girard ne parle en fait que de lui. Le désir mimétique est un désir primaire, de primate, c’est bien celui des grands singes, ou des enfants en bas âge, celui de la possession, de la convoitise et de la jalousie qui trouve son apogée dans le sadisme et la destruction de l’objet si celle du rival ne suffit pas. Généraliser ensuite aux groupes humains soudés par le sadisme envers l’innocente victime expiatoire devenant fétiche religieux est la projection de son triste point de vue.
Girard a choisi en 1947 de vivre aux USA avec son pote Michel Serres, franc maçon lui aussi, pour y devenir le "nouveau Darwin" outre atlantique (ça en dit long sur le niveau là bas). Qu’ils le gardent.