Philippe Layat : "Il faut que justice soit rendue"
10 janvier 2016 14:01, par Robert41
Visiblement on ne parle pas du même droit du sol avec cette affaire Layat / OL. Le capital qui écrase le prolétaire ou le petit, c’est un grand commun dans notre société. Hier, c’était l’accaparement temporaire d’une plage publique en plage privée par un nabab ... Aujourd’hui c’est Monsieur Layat qui subit les applications administrative et judiciaire de ses terres, à raison d’un donneur d’ordres. Le club de foot lyonnais a besoin d’espace pour ses finances. La raison du plus fort est toujours la meilleure dans ce monde ultra-libéral. Nous le savons et nos hommes politiques aussi, le capital exige, le politique applique et ceci, malgré les paroles prononcées de la campagne électorale. Cette affaire ressemble à toute la victimisation produite, lors de remembrements, lors du passage de voix de communication (TGV, autoroutes), d’implantations d’édifices (Centrales, grandes surfaces etc.) à chaque fois, il y a de grands perdants mais aussi une inquiétante disparition de bonnes terres de culture. C’est là qu’il faut lutter ! - Protéger par la loi, les bonnes terres de culture de toutes prédations financières à des fins d’un chantage à l’emploi où autres visées. En attendant, il y a d’un côté le progrès agressif, voir incertain et le terroir qui n’a jamais déçu et où, une histoire familiale s’est sacrifiée. Monsieur Layat ne pourra revenir de cette situation émouvante et courageuse. Il doit revoir le préjudice de cette spoliation et être dédommagé de la perte financière de son entreprise. - Un dépôt préalable à la Caisse des dépôts et consignations a du déjà être versé, il doit demander une meilleure réparation de son préjudice subi. Un club qui est capable de payer très cher des tapeurs de ballon doit s’honorer d’un dédommagement exemplaire vis à vis de ses victimes ! J’ajouterai que beaucoup d’anonymes ont vécu cette victimisation brutale et douloureuse lors de la perte soudaine de leur emploi à raison d’une délocalisation-crasse de leur entreprise. Choisir pour ne pas subir en attendant des meilleurs jours pour ceux et celles qui souffrent sans bruit de cette société inique.