Compétition victimaire : "Noir" bat "Femme", selon Rampling et Delpy
24 janvier 2016 15:26, par solaine
Des années après l’abolition de l’esclavage, les possesseurs et vendeurs de "bestioles", pardon de "nègres" n’ont toujours pas digéré le fait d’avoir été forcés de les libérer, pire, de croire que c’était des êtres humains comme eux et pas des animaux, et malgré un large dédommagement que ces maîtres esclavagistes ont reçu en espèces sonnantes et trébuchantes... pour chaque "bestiole" pardon "esclave nègre" libéré... la pilule ne passe toujours pas... donc, "oscars" ou "césar" c’est bonnet blanc et blanc bonnet... il faut leur faire payer, à ces Noirs américains, leur arrogance d’Hommes Libres et fiers de l’être. Mince !
Pour ma part, il n’y a rien de commun entre la souffrance noire (résultat d’une longue période d’esclavage et de traite négrière) et le féminisme (substance complètement vide et aujourd’hui de plus en plus débridée de la femme) qui pousse la femme à devenir une caricature humaine de l’homme (le mâle) en voulant à tout prix égaler ce dernier à tous les niveaux et lui ressembler dans tous ses aspects extérieurs, on connaît la suite... la descente aux enfers de certaines femmes (ex : les putains de la république, les femen, etc...). En revanche, la lutte des Noirs américains, ici par le boycott de la cérémonie des "oscars", est une lutte plus que légitime, elle est même vitale... qui ignore la grande contribution, l’excellence et la richesse culturelle que les Noirs américains ont apporté à la culture américaine ? que ce sont eux, les Noirs américains, le socle de cette culture américaine et de son rayonnement à l’échelle planétaire ? que si c’était les films (parfois des bides) uniquement qui faisaient la notoriété d’un pays ça se saurait. Mieux vaut se taire que d’évoquer une "compétition victimaire" qui n’en est pas une, ça devient une excuse facile à placer quand on ne sait pas quoi dire...
Merci E&R pour cet article.