Avant, il y a longtemps, le peuple élisait ses évêques. Puis, ce fut le roi, via l’acceptation de Rome.
Le problème des partis, de la réalité partisane c’est qu’elle est le transformateur qui convertit le vote populaire en pouvoir top down.
Quel que soit le parti, tant que cela ne changera pas, tout ce carrousel, cette noria futile se résumera à un changement de potiche.
La souveraineté véritable du peuple, magnifiée dans l’article 3 de la constitution française, lui est SUBTILISÉE dans les faits. Pas de référendum d’initiative populaire, et nos représentants, élus après les mensonges pour récolter la mandature, vont aller faire la retape chez ceux qui prônent l’idéal du caddie hebdomadaire. Il n’y a même pas de proportionnelle. Vive la démocratie !...
Le fameux débat d’idées partisan, ça va bien cinq minutes.
Tant que les places électives n’auront pas été listées dans le pays, (c’est-à-dire toutes celles qui influencent politiquement la société), et tant que des élections populaires n’y auront pas nommé des responsables bien connus des électeurs, démis immédiatement dès le mécontentement des mêmes électeurs, on ne changera rien à cette ploutocratie drapée dans la robe LVMH de la démocratie, qui oppresse le peuple de HAUT en BAS, par les prix et les lobbies.
Il faut reconstruire le système des pouvoirs politiques en France de BAS en HAUT, en s’appuyant sur la base du peuple souverain.
Que les marchands se contentent exclusivement de produire, distribuer et vendre.
Si la multitude se contente du frisson quinquennal du glissement du billet dans la fente, qu’elle ne s’étonne pas : ce n’est que le début des tours de vis.
Il ne s’agit pas de saisir le tournevis, mais de passer du TOP-DOWN au BOTTOM-UP.