Une bonne idée, mal préparée.
En tant que prof. d’H-G, je serai ravi que des élèves me posent la question (de moi même, je me vois mal aborder Soral : à quel titre ?).
Cela avait été le cas lors de l’épisode "quenelle". Les élèves étaient venus me demander ce que c’était, l’air de pas y toucher. Je leur avais répondu que c’était un "bras d’honneur", mais en plus vulgaire ("plus profond", quand on est professeur, n’est-ce pas...), certainement pas un "machin antisémite". Je m’étais permis de leur déconseiller de le faire dans l’enceinte du collège vue la paranoïa ambiante tout en leur rappelant qu’à l’extérieur, ils étaient libres.
Dans la vidéo, quelques critiques quant à la méthode : des élèves qui ne prononcent même pas correctement le nom... Défendez ceux que vous avez lu ou écouté, pas des "on dit". Et puis quel intérêt de parler de Soral à des professeurs d’anglais ou de biologie ? La bonne cible : les professeurs d’histoire.
N’oubliez pas de le lire (ou au moins de regarder plusieurs vidéos in extenso) avant d’interpeler vos professeurs. Car après une première réaction superficielle de la part de vos professeurs, genre : "c’est pas un antisémite ?" (c’est ce que tout le monde dit, vos professeurs ne sont pas des super-héros et ne lisent pas tout ce qui se publie) ; il faut que vous puissiez leur demander s’il l’ont lu. S’ils sont honnêtes, ils vous répondront non. Mais ils vous retourneront alors la question. Vous transformant instantanément en colporteurs de ragots. Donc lisez, écoutez des vidéos (en prenant des notes). Et taquinez vos professeurs avec talent.