A savoir quand même que l’homme providentiel est un mélange d’homme et de providence, de volonté et de circonstance, de force coupable et de faiblesse jouée.
Dans certaines conditions, ils pullulent. Dans d’autres, ils rassissent.
Dans tous les cas, ils ne se piochent que parmi les forces en présence. Quand Armée voulait dire quelque chose, quand il fallait parfois tirer dans la foule, un général pouvait apparaître. Encore, pour un Napoléon, combien de Boulangers, de Changarniers ?
Mais aujourd’hui, d’où viendrait-il ? Eh bien, il ne viendra pas pour au moins deux raisons : 1. en France, le pouvoir ne se joue plus à l’échelle nationale ; 2. aucune force ne peut s’opposer au marché mondial, plus de bourgeoisie nationale, plus de prolétariat constitué, le monde est devenu trop liquide.
Reste la Providence.