A 85 $ l’équivalent baril le gaz de schiste ne perd pas d’argent mais n’en gagne pas. Aux dernières nouvelles le baril de brent (l’unité mondiale de l’énergie fossile) était à 30 $. Les saoudiens ont baissé le prix du pétrole pour ruiner les producteurs de gaz de schiste et Washington et plutot pour parce que ça emmerde Poutine. C’est donc le petit caniche français qui s’y colle, la vraie question est à combien on l’achète ? A mon avis (qui vaut ce qu’il vaut ) trois fois plus cher que le gaz russe.

J’ai effectué une mission (informatique) pour GDF dans les années 80. C’était en face de l’endroit où on a construit le Stade De France. J’ai écrit une interface dialogue pour un générateur de scénarios (ouais, je sais, on doit dire scénari, mais moi je préfère dire scénarios. "Et quelque part je t’emmerde" comme dirait Dieudo) de contrats d’achat de gaz. A l’époque on se fournissais en Russie, en Algérie (GNL), le gaz de Lacques et je ne me rapelle plus quel pays nordique. Le truc c’est qu’on achète le gaz d’avance et que "tiré" ou pas "tiré" on doit honorer le contrat. "Tiré" ça veut dire importé et consommé. Si on en a pas besoin (on en a commandé trop) on doit le payer quand même parce qu’il reste sur les bras du fournisseur. Concernant le gaz de schiste on peut imaginer que ce sont toujours les mêmes règles, à savoir qu’on devra payer nos contrats indépendemment de nos besoins futurs.

Avec un baril à 30 $ l’Algérie ne peut plus financer sa paix sociale. L’Algérie est la prochaine Libye, BHL est déjà sur le coup.
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