Ce que j’aime chez Claire Severac c’est qu’elle ne se lasse jamais de hiérarchiser les menaces et de pointer les hauts responsables des dangers qui nous guettent. Elle ne tombe pas dans le "c’est la faute aux paysans, c’est la faute aux carnivores" comme d’autres tomberaient dans "c’est la faute à la CGT, c’est la faute à Nuit Debout, etc". Et elle veille bien à parler de guerre contre LES peuples ce qui met en évidence une hyperpuissance apatride contre des citoyens lambda aussi diversifiés politiquement ou culturellement soient-ils. Elle met ainsi la barre haut en ne mésestimant pas le niveau de l’adversaire qui en est au stade du contrôle du climat, du transgénisme, de la transformation profonde du vivant, de l’ingéniérie sociale - c’est dire les outils dont ils disposent - quand d’autres rêvent encore à une sortie par le haut via le suffrage universel et la partitocratie c’est dire la grande naïveté des administrés. Déléguer c’est être infantilisé et être manipulé. En lisant Claire Severac on cesse de sousestimer l’adversaire.