C’est aussi la force de la dissidence que d’accepter des divergences allant de zemmour à cousin tant les deux ont des écueils, chacun comparé au trône de la tradition monothéiste dont Saint Michel marque cette âme française qu’on aura raison de prendre pour fondement à un changement vers le mieux. Et si AS ne manque pas de justifier certaines déclarations d’automessianisme, grâce notamment à la riche complexité fourmillante de son esprit génial nourri par une expérience singulière, je me surprends toujours à déplorer certains traits de personnalité, que d’aucuns qualifieraient de vanité, orgueil, irritabilité, (attribuables aux génies surement) qui auront eu l’avantage en contraste de me rendre sympathique la verve ironique de l’invité initial ( si brusquement contrecarré sans qu’on n’ait pu l’entendre beaucoup plus par la suite) et dont le moindre mérite n’était pas d’insister sur l’aspect gauche du travail qu’implique la figure christique, parfois, à raison, par certains revendiquée. La figure d’autorité est centrale dans l’ arbre de tradition, certes, mais cette autorité, face à l’ironie mutine même, tant qu’elle reste de bon esprit, ne s’impose t elle pas sans avoir ainsi à témoigner d’une lutte que les concessions finales ne viennent que souligner. Tout ceci, comme chaque dissension des dissidents, ne se tolère que dans la mesure ou la cause est servie de manière bien comprise. Car au delà de ces vicissitudes, naturelles, et répétons le, positives, les gens savent compter ce que chacun pèse de bonnes actions, et ce de manière actualisée.