L’auteur omet de dire que le jeux vidéo n’est pas uniquement du multi-joueurs a vocation sociale et qu’il a une dimension artistique. Il n’y a pas que World of Warcarft et la chasse au pokémon de Google. Certains jeux disposent de mode solo, voir sont même exempt de mode multi, et proposent au joueur de parcourir un univers qui peut parfois être très intéressant.
En cela, le jeux vidéo peut-être considéré comme une forme d’art dans laquelle on trouve du bon comme du mauvais. Et, contrairement à ce qu’affirme l’auteur, comme tout art il peut servir de propagande et véhiculer un message politique plus ou moins discret. Il n’y a qu’a faire la campagne solo d’un Call of duty ou d’un Battlefied pour s’en rendre compte (le méchant c’est le russe, le chinois, l’iranien ou l’indétrônable nazi etc.). Personnellement, je ne suis vraiment pas fan de la culture geek, je ne joue quasiment jamais en ligne mais j’aime bien jouer à des jeux vidéo qui peuvent être riches par leurs histoires, leurs scénarios et leurs directions artistique (les exemples sont nombreux : Dishonored, Bioshock, Fallout, Deus Ex, The Witcher ...). Ils font parfois bien mieux que les navets qui sortent aux cinéma aujourd’hui. Et cela ne m’empêche pas d’apprécier également la lecture,la musique etc.
Cette analyse cousino-marxiste qui prétend tout expliquer et qui consiste à tout mettre sur le dos du méchant « spectacle aliénatoire du capital en mouvement » ( auto-moteur et sans personnes aux manettes) est vraiment dérangeante. Au passage le livre de cet auteur est également « un produit du mode de production capitaliste » et donc une marchandise sans pour autant être vecteur d’aliénation.