Comprendre le mal : du globalisme au Pizzagate
22 décembre 2016 19:10, par el vago
Se référer à Freud et à Jung pour parler du mal, ça fait érudit mais c’est surtout opter, sans s’en rendre compte, pour une vision gnostique du monde.
Jung dans Problème de l’âme moderne : « Nous ne pouvons comparer l’intérêt soulevé par la Psychanalyse de Freud qu’à l’efflorescence de la pensée gnostique. Les courants spirituels actuels ont, en effet, une affinité profonde avec le Gnosticisme… La Théosophie avec sa sœur continentale, l’anthroposophie sont du pur Gnosticisme sous un déguisement indou… Ce qui est surprenant dans les systèmes gnostiques, c’est qu’ils sont basés exclusivement sur les manifestations de l’Inconscient et que leurs enseignements moraux ne reculent pas devant les côtés sombres de la vie. Je ne crois pas aller trop loin en déclarant que l’homme moderne, contrairement à son frère du XIXè siècle, se tourne vers la psyché avec de grandes espérances et sans se référer à une quelconque croyance traditionnelle, mais plutôt dans le sens d’une expérience religieuse gnostique »