Les porte-parole et représentants des juifs tolèrent l’antisémitisme de tous les juifs qui y succombent. Pourquoi ne le tolèrent-ils pas lorsqu’il s’agit de non juifs ?
Gougenot des Mousseaux, montre jusqu’où va chez les juifs libéraux, le mépris de l’orthodoxie. Un journaliste belge, juif et libre-penseur, Bérard, fut emporté par le choléra. Ses coreligionnaires de la libre-pensée le portèrent au cimetière israélite, et là, le grand rabbin de Belgique, Aristide Astruc, déposa sur sa tombe « un juste tribu de regrets et d’estime pour cet amant passionné de la liberté religieuse. » Devant l’inconséquence cette intervention du grand rabbin à l’enterrement d’un libre penseur. M. le rabbin répliqua : « Bérard était maître de la libre pensée, nous le savions. Le judaïsme n’exclut personne de ses temples pendant la vie, ni de ses cimetières après la mort... Bérard a pu devenir libre penseur en restant israélite »
« On nous juge toujours au dehors, disent les Archives israélites (XV, p. 677, année 1867), avec les habitudes d’Eglise établie et officielle dont le christianisme nous offre le modèle. Nous sommes, au contraire, le type le plus absolu de démocratie religieuse, et chacun de nous est le juge suprême de la foi. »)
D’ailleurs comment peuvent-ils poursuivre les non-juifs en étant certains de ne pas se tromper. Tous les juifs du monde sont-ils donc fichés ?
Thémistoclès