Léon Bloy et les juifs : réponse au frère dominicain Augustin Laffay
11 novembre 2017 19:57, par réGénération
Il n’est pas question de souffrir autant que le Christ, mais de comprendre que ses souffrances l’ont amené à la rédemption... Comme je l’ai déjà dit ici, ce qui immobilise c’est la peur (anxiété, angoisse etc) mais çà n’est que la cause, la conséquence c’est la souffrance (relative) qui se ressent physiquement et/ou moralement.
Autrement dit, et comme je l’ai lu ici, ce n’est pas le confort l’ennemi, mais ce qui y confine c’est-à-dire précisément la peur de souffrir - alors on préfère rester chez soi (exemple).
L’élite a très bien compris que son intérêt était de gouverner par la peur en développant une société sécuritaire, incertaine, et non plus par "gouverner c’est prévoir"...
Et le Christ n’avait peut-être pas aussi peur qu’il a souffert ensuite, mais ce qu’Il montre par Sa résurrection, c’est que tout effort vers Lui est récompensé : "Aide-toi et le Ciel t’aidera".
D’ailleurs dans la théologie chrétienne au Moyen-Âge, le Ciel était désigné par le mot patria...
(ne pas confondre avec les "patriotes" de Philippot, çà doit pas être la même chose).
« Les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire » ou encore « Travaillez et Dieu travaillera », c’est pas Marx, c’est Sainte Jeanne d’Arc !