J’ai vu le film et... c’est bien réalisé, à l’ancienne façon année 70, (bien que tonton Steven ne peut s’empêcher les plans bien appuyés avec les violons pour bien faire comprendre au public ce qu’il veut nous dire).
C’est très bien joué par le pote Tom Hanks et la talentueuse mais horripilante bien pensante Meryl Streep.
Par contre il est vrai qu’on à le sentiment qu’aucun film aujourd’hui ne peut s’empêcher de parler de la condition féminine... Putain Sigourney Weaver butait déjà des aliens en 1979, il n’y a rien de révolutionnaire à nous montrer des femmes fortes. J’ai rien contre (au contraire même !), mais là ils commencent juste à me lasser fortement. Quand un sujet devient un passage obligé, ce n’est plus de l’art, c’est une sorte de propagande.
Après il y a le coté "les gentils journalistes face au monstre au pouvoir"... et... là encore c’est un peu gros. La liberté d’informer est à mon avis primordiale et c’est plutôt bien qu’un film le dise, mais honnêtement on voit bien le message en filigrane qui est : "les médias c’est des gentils, Trump n’aime pas les médias, donc Trump est méchant". Ce n’est bien sur pas dit de cette façon dans un film qui se passe dans les années 70 mais c’est le message. Message qui ne parle bien sur pas de toutes les fois où la presse est à la botte du pouvoir et des fois où elle est même ce qu’on appel "le quatrième pouvoir" (après le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire).
C’est donc un bon film (car on peut dire ce qu’on veut, les amerloques font bien les choses) qui raconte très bien des événements et des personnages réels que je ne remet pas en doute, mais c’est encore une fois le règne de la bien-pensance qui ne s’arrête qu’à la surface des choses et qui regarde uniquement là où c’est "bien" de regarder, et surtout pas ailleurs.