Pourquoi les cheminots ne peuvent pas gagner
22 mai 2018 23:40, par Dean Corso
L’Europe est bonne fille, et surtout, elle a le dos large ! J’ai tendance à sourire lorsqu’un Français ou un Allemand nous explique que quoi qu’on fasse, c’est toujous de la faute à Bruxelles alors que la politique européenne se décide avant tout à Berlin et à Paris, et hier à Londres. Qu’un Letton, un Portugais ou un Slovène sente parfois que les décisions communautaires s’imposent à lui et qu’avec son faible poids au sein de l’UE il ne peut pas faire grand chose, passe encore, mais un Français...
l’UE reste encore pour la plupart des politiciens français un bouc émissaire idéal qu’ils peuvent charger de leurs propres turpitudes, alors qu’une grande partie de la réglementation européenne dont ils se veulent les contempteurs n’aurait pu voir le jour sans le soutien actif des commissaires et députés français. Vous en doutez ? Regardez donc le poids que représentent les députés français au sein du Parlement européen et ce que votent la plupart des élus socialistes et républicains. Regardez par la même occasion les interventions de Barnier ou Moscovici.
La France victime de la politique de l’UE ? On peut apprécier la plaisanterie...