Enfin un article sur du libre chez E&R.
En bon libriste convaincu, je vois par expérience qu’énormément de Français ne savent toujours pas de quoi il s’agit, bien que le lecteur libre VLC par exemple soit installé sur de nombreux ordinateurs.
D’ailleurs, dès le premier paragraphe, l’article prête à confusion :
Open source, 100 % libre
Désolé les mecs, mais les tenants et les aboutissements de la licence Open Source ne sont pas les mêmes que celle du GNU Affero General Public License (pour Mostodon en l’occurrence, une des nombreuses licences libres agrée par la Free Software Fondation) : si pour l’une c’est une question pratique, pour l’autre, elle est éthique.
Richard Sallman, pape du logiciel libre dit d’ailleurs que cette licence est une libre expression, pas une entrée libre. Le terme anglais prêtant à confusion, il préfère d’ailleurs le terme français.
Surtout répandu dans les milieux libertaires, cette licence permettrait d’ailleurs à la France de pouvoir s’émanciper des produits américains propriétaires, une mesure que Marine le Pen voulait d’ailleurs développer.
Le logiciel libre peut être similaire à l’idéal marxiste d’un Francis Cousin au lavoir ou au four à pain public construit en commun pour tous.
Si l’agora virtuelle nécessite un outil informatique, le principe que chacun puisse s’y exprimer ne peut tergiverser.
Or, concevoir le logiciel une liberté de parole nécessite l’acceptation d’une parole libérée.
Notre société étant heureusement hostile à l’argument pédophile, nous acceptons nous même un encadrement de la parole.
La meilleure mesure, selon moi, est la capacité pour les utilisateurs de cette agora de pouvoir décider eux-même de chasser ceux qui vont trop loin. Et non pas une oligarchie comme comme le fait Wikipédia ou les propriétaires, comme Tweeter ou Facebook.