La logique du Bien sous-jacente à tout ce que Bricmont dénonce est simplement christique, c’est l’application pure et simple de l’inversion des valeurs enseignée par le Christ : le Bien c’est les derniers (juifs, femmes, lgbt, migrants etc) et le Mal c’est un Premier (mâle blanc dominant hétérosexuel et surtout occidental, ex. parfait : Soral) qui opprime possiblement des Derniers (même par sa simple existence).
Evidemment les gens du Bien n’ont pas conscience d’être des zombies christiques. Ce sont des humains c’est à dire des singes de troupeau et un troupeau c’est un fouet qui aligne les individus dans la même direction ; pour un animal à idées le fouet est idéologique, c’est le couple Bien/Mal. Dès que ces gens interagissent au niveau troupeau c’est à dire humain, global, ce qui régit leur esprit c’est la terreur de se faire virer du troupeau en se mettant du coté du Mal, donc du coté des Premiers pouvant opprimer des Derniers ou s’il sont vraiment bêtes c’est directement le Bien de promotion des Derniers en Premiers qui apparaît dans leur pensée.
L’intelligence du réel est totalement nulle là dedans : on est pas dans la pensée mais dans la reconstruction des instincts de troupeau au niveau d’idées qui agissent exactement comme des instincts animaux. Seul quelques grands esprits comme Soral ou Bricmont sont capables d’être indépendants d’esprit au niveau humain global, sont capables d’échapper à l’idéologie Bien/Mal standard et d’accéder au réel.
Mais même eux ne pourraient pas définir un nouveau Bien humain universel qui effacerait le Bien d’inversion des valeurs enseigné par le Christ : c’est ça le fond du problème.