J’aime bien Bricmont. Mais son "aventure" et la façon qu’il a d’y réagir démontre très clairement qu’il est temps que nous agissions collectivement d’une autre manière.
C’est quoi, son aventure ? Ce sont des fascistes qui, sous couvert d’antifascisme, utilisent la menace et l’intimidation pour empêcher un gars de faire son boulot, lequel, en l’occurrence n’a rien à voir ni avec le fascisme ni avec l’antifascisme.
Comment qualifier la réponse de Bricmont ? La réponse de Bricmont, elle est super raisonnable. Bricmont, son super pouvoir, c’est "être raisonnable". Bricmont, c’est monsieur Super Raisonnable...
Question : être super raisonnable et super mesuré face à des fascistes, est-ce efficace ? Ben... Non. Les fascistes, ils en ont rien à cirer d’avoir tort. Ils imposent leur opinion et c’est tout ce qui compte à leurs yeux. Par contre, l’appareil d’état, on peut l’obliger à se montrer "raisonnable". Que les gens de l’université se soumettent aux desiderata des petits enculés totalitaires, c’est pas normal mais ils sont soumis à l’air du temps et à l’idéologie de leurs supérieurs hiérarchiques. Ils peuvent pas prendre le risque de passer pour "d’extrême droite", quand bien même il ne s’agit là que de liberté de travail... En revanche, pourquoi ne pas porter plainte ? Pourquoi ne pas obliger la police à trouver les talibans qui pratiquent ce genre d’intimidation ? Même le pire des magistrats gauchiste et FM serait obligé de donner raison à Bricmont. On est encore, pour le moment, dans un état de droit. Même si être raisonnable et avoir raison ne suffit plus.
Le Nakache, là, c’est "tant que je gagne, je rejoue". Qu’en dirait le tribunal ?
Il faut obliger les membres du système à exposer ses contradictions en public.