11-Septembre : le Daily Mail donne la parole à la famille Campbell qui demande une nouvelle enquête
10 mai 2021 14:16, par Grosbill
Il faut arrêter de répéter l’argument : l’acier ne peut pas avoir fondu, parce que la température maximale d’un feu de kérosène n’est pas assez élevée.
Le problème n’est pas la fusion, mais la perte de résistance mécanique, qui diminue très rapidement lorsque la température augmente au-dessus de 600-700°C, très inférieures à la température de fusion : l’acier se « ramollit » et ne peut plus supporter les charges. Reprendre le thème de la fusion comme un « argument » ne fait que décrédibiliser les travaux d’analyse sérieux et facilite le travail des « débunkeurs ».
Il vaut mieux se demander comment un feu limité à une partie du bâtiment (entre les 2/3 et 3/4 de la hauteur) a pu affaiblir « en même temps » un nombre suffisant de poutres porteuses pour provoquer l’effondrement de la structure complète en moins de 10 secondes (à partir du moment où il a commencé), apparemment sans aucune résistance des parties inférieures situées loin du foyer principal de l’incendie, dont l’intensité avait d’ailleurs bien diminué lorsque l’effondrement a commencé. Par ailleurs, les poutres porteuses étaient protégées par du calorifuge, justement pour limiter l’augmentation de température en cas d’incendie.
D’autres mécanismes pourraient expliquer ce « phénomène bizarre », basés sur des photos prises sur les lieux montrant des poutres d’acier du WTC comme découpées au chalumeau à la base. Mais évidemment ce sont des théories conspirationnistes, et on ne peut plus expertiser les débris qui ont été évacués très vite...