Il y a un drôle d’oiseau qui attire l’attention en Alberta, au Canada, en prétendant que c’est suite à sa contestation d’amende (pour sa présence à une manifestation antivaccinale) que le gouvernement de sa province a commencé à reculer en début d’été face à l’imposition des restrictions, pour finalement les abolir au 1er septembre prochain. Il contestait en exigeant la preuve que le virus existe et a bien été isolé, et affirme maintenant que c’est suite à sa contestation que le gouvernement a décidé d’abolir les restrictions. Son histoire est à dormir debout, c’est peut-être un agitateur qui ne sert qu’à faire peur dans les médias pour convaincre le peuple qu’il faut prendre des moyens spéciaux pour empêcher à l’avenir les militants d’avoir trop d’impact sur les politiques.

Mais le fait est que cette province du Canada abolit une à une ses restrictions sanitaires. Bientôt plus de masque obligatoire dans les transports en commun sauf dans certains endroits précis, par exemple dans certaines sections spécifiques dans les hôpitaux. Pas de pass sanitaire pour pouvoir aller où on veut. Totale liberté de consommer non-vacciné et à visage découvert. L’Alberta est très américanophile, cowboy, trumpienne sur les bords, pétrolifère et fière de l’être. Il y a du calcul politique de la part de la première ministre de cette province et de sa ministre de la santé : il leur faut composer avec cette importante base libertarienne de droite solidement enracinée en Alberta et qui ne semble pas prête de se taire de sitôt.