Je ne suis pas vraiment d’accord, car en Russie il y a une liberté d’expression plus importante que certains pays occidentaux, et tout individu peut se déclarer journaliste indépendant en créant son propre blog et en respectant la loi. Ce prix Nobel, est une forme d’hypocrisie occidentale envers la Russie, ça n’a rien à voir avec un journaliste qui défend une liberté d’expression dans un régime totalitaire du méchant Poutine, au contraire Poutine est conciliant et libéral, sauf qu’il constitue une menace pour l’occident. Navalny, était juste un idiot utile qui se comportait comme une girouette pour se remplir les poches, justement l’occident et le Kremlin se servaient de lui. Ce premier prix Nobel depuis la fédération de Russie, est un clin d’oeil aux élites russes qui sont majoritairement pro-occidental, très attachées à l’Europe, contrairement à Poutine qui se tourne vers l’Asie, et en accord avec Choïgu pour le transfert de la capital russe en Sibérie. Ce prix Nobel de la paix à Dmitri Mouratov signifie que l’occident est l’avenir de la Russie, mais aussi pour commémorer la mort d’une journaliste de ce même journal qui correspond exactement à 15 ans le 7 Octobre. D’ailleurs, le département d’état étasunien fait des colloques avec les principaux opposants pour l’après Poutine, afin de préparer la génération plus jeune aux valeurs occidentales. L’Occident a besoin d’une Russie absolument stérile, ou plutôt stérilisée, avec un agenda LGBT, ce que Novaïa Gazeta et son rédacteur en chef permanent aiment. Le Comité Nobel n’a pas eu beaucoup de succès avec la fédération de Russie à cet égard auparavant. Mais avec Mouratov, de tels problèmes ne se produiront bien sûr pas. Et apparemment, c’est l’article sur les "gays tchétchènes" qui a rapporté à Mouratov 1,19 million de dollars et une renommée mondiale.
L’agenda LGBT qui est au programme du département d’état étasunien pour les pochaines années en Russie, reste l’histoire la plus importante pour l’occident progressiste. C’est un marqueur moral, une mesure d’éthique, une poignée de main de toute personnalité publique.