2022 : l’année où les États-Unis atteignent le point de non retour de leur phase d’effondrement
29 décembre 2021 15:18, par nicolasjaissonL’auteur de l’article omet de préciser que les Etats-Unis sont à l’origine du Nouvel Ordre Mondial, dont la Nouvelle Russie et la Chine occidentalisée sont sortis. Inutile et de nous faire croire que la Chine, comme la Russie, sont restées elles-mêmes malgré les expériences dévastatrices des épisodes révolutionnaires ou des multiples guerres du siècle dernier, dont la finalité était de réduire à néant l’ordre ancien et ses valeurs de civilisation, pour les remplacer par l’odre nouveau fondé sur les valeurs ésotériques de l’humanisme cosmopolite. La Russie comme la Chine ont joué à fond la carte de l’intégration dans la mondialisation contrôlée par le système financier américain. Les Chinois sont les record men de la création de dettes publiques et privées et des méthodes de recyclage de cette dette entre les différentes bulles spéculatives destinées à juguler l’inflation des dépenses publiques, tout comme à transformer la richesse publiques sous forme de dettes en revenus privés. D’où l’enrichissement incroyable de la population chinoise et la fabrication en série des millionnaires chinois, qui n’ont maintenant de cesse de se réfugier en Occident depuis le revirement de Xi, fin 2014 et crescendo jusqu’à aujourd’hui. La Russie reste très dépendante de l’Occident du fait de ses choix en faveur de l’intégration mondialiste, qui l’ont conduit à sacrifier des pans entiers de son économie depuis la chute de l’URSS. Les activités de l’économie privée liées à la satisfaction des besoins de la société civile sont particulièrement concernées, telles que l’électroménager, l’automobile, l’aviation civile, la microélectronique, l’informatique, etc. La Chine comme la Russie ont décidé de se passer d’un capitalisme privé basé sur leur monnaie nationale en refusant la création de marchés financiers ouverts aux investisseurs étrangers. D’où cette dépendance fatale vis à vis du dollar américain qui reste la dominatrice incontestée des marchés financiers internationaux dont les établissements bancaires russes et chinois sont exclus. Tout le monde aura noté que l’AIIB reste absente des grands projets de financement internationaux et que les pays privés des liquidités en dollars ne trouvent pas de solutions de remplacement du côté des banques chinoises ou russes. La Chine aurait dû prendre la place laissée vacante par les Américains au Moyen-Orient, où les besoins de financement liés à la reconstruction sot immenses, notamment en Irak, en Turquie, au Liban ou en Syrie.