Voilà l’illustration parfaite du propos d’Alain Soral : le suprémacisme noir, c’est de la merde, au même titre que le suprémacisme blanc. La compétence, le le mérite, les affinités, les valeurs transcendantes, sont occultés au bénéfice de la loterie génétique, d’un accident de la biologie.
Ce phénomène est très américain. Denzel Washington avait fait des pieds et des mains pour ne pas avoir à embrasser la Blanche Julia Roberts dans Philadelphia ; la femme noire, maire de Chicago refuse d’être interviewée par des journalistes autres qu’afro-américains : le suprémacisme est nécessairement d’obédience anglo-saxonne puritaine, puisqu’il est une sinistre réminiscence de l’essentialisme vétérotestamentaire de l’élection par le sang, particularisme racialiste en tout point opposé à l’universalisme français.
L’identité française rejette avec force l’identitarisme, car il finit par se décliner en communautarisme, puis en séparatisme langagier, puis en zones de non-droit, et puis en demandes de réparations exigibles sur 10 siècles.
Par conséquent, toute revue non noire devrait, par ricochet, boycotter la recension des moindres propos de la Angela Davis, histoire d’aller au bout du suprémacisme racial.