Le retour de Vincent Peillon, gardien du temple républicain
24 juillet 2022 12:27, par julot
Ils ont l’art de l’enfumage, même avec leur propre communauté.
Cet enfumage consiste à manier (manipuler, tordre, redéfinir...) les concepts tel des alchimistes du langage selon les contingences du moment.
Cette propension à s’approprier le réel au profit de leurs intérêts est le marqueur de leur appartenance à la religion humaniste où la notion de Dieu est absente au profit du concept gnostique du démiurge.
Un démiurge c’est pratique car en fin de compte c’est une figure archétypale suprême qui aura porté plusieurs nom dans l’histoire humaine que les philosophes modernes auront tentés de définir à travers la notion polysémique du surhomme.
En philosophie politique il sera définit autour des notions telles que l’Homme nouveau (L’homo novus romain), L’Homme total, l’Homme supérieur, l’Homo Deus.... !
Toutes ces déclinaisons trouvent leur syncrétisme à travers la figure de Lucifer pour la Franc-maçonnerie ce qui leur confère l’élection (forme de sélection) ainsi que la fraternité (cooptation) par la pratique des rites initiatiques se référant à un secret maçonnique et à l’art de bâtir.
Une doctrine élitiste déclinée tout au long de l’histoire humaine par l’édification des innombrables sociétés à mystères.
Une façon de dépouiller le concept de Dieu de sa substance d’’être total en lui substituant la notion de Grand Architecte de l’Univers constitutive de ce qu’on nomme la religion naturelle (restant à définir comme le souligne Vincent Peillon) en opposition à la notion de religion révélée.
Un Grand Architecte de l’Univers ayant besoin de ses suppôts pour prêcher un Monisme 2.0 puisant dans la mystique vétérotestamentaire, les bases de ce qui deviendra une liturgie redéfinie, transmutée, renouvelée, nouvelle !