Céline est un gros caillou dans la grole sioniste.
Sagalovitsch est grossier, mais il ne fait que reprendre l’obsession communautaire d’en finir avec Céline.
En 1996, George Steiner dans une conférence au titre pompeux en Sorbonne, De l’hérméneutique à l’éthique, arrivait à la conclusion que devant l’horreur que Céline a produit, malgré le génie de son oeuvre présentable, il fallait attendre -jusqu’à quand ?-, pour le lire.
Une malheureuse prof, Mme Coquio osa s’opposer au génie en disant avec des mots compliqués que l’on pourrait séparer le bon grain de Bagatelles ; ce qui tombe sous le sens dans un monde où règne la loi de Nuremberg. La pauvre s’est fait rabrouer comme une colégienne, et partie sans demander son reste.
Salle des Actes, Février 1996, évidemment en ce temps, savoir que Steiner était membre du B nai brith me serait pas passé par le cerveau. Ce gloubiboulga me semblait génial. Ne plus lire Céline.
L’autre génie autorisé à parler de Céline, Enthoven fils le Grand, le place loin derrière de Proust.
Lisez Tout Céline, surtout les Lettres en Pléiade et les 4 satires.
Courage, une émission démocrate d’hier montre bien que même s’il y a moins d’indo-européen, ce n’est qu’une purge pour meux renaître.