J’ai trouvé des bonbons à la sève de pin, marque "la Vosgienne" fabriqués en... Turquie.
Il fut un temps où ce type de sucrerie délicieuse et très appéciée, n’était faite que dans les Vosges, sous forme de morceaux de cassonade aux couleurs naturelles, sans emballage cellophane, vendus à la criée, et ça se vendait très bien. Parfois même par des Vosgiens, en tout cas des Français. La ville de Troyes abritait toutes sortes d’industries familiales artisanales réputées : textile, bois, vitrail, vêtements, en veux-tu en voilà.
Aujourd’hui à Troyes : chômeurs, étudiants poil aux dents, employés du tertiaire bureau... Les gens s’abêtissent avec des vies d’employés de bureau, et finissent picouzés de leur plein gré
Les gens payaient assez cher leurs beaux vêtements, un pour le dimanche, les autres en semaine. Solides, bien faits, différents. Marques sport, magasins "La Hutte" ou petites boutiques élégantes, proposant des petites choses originales. Pour le tout-venant.
Promenez-vous en ville de France désormais : tout le monde habillé pareil, en baskets ou chaussures bon marché de série ! Les riches bien fringués, on ne les croise pas. Ils sont aux Bahamas ou en voiture ou dans leurs quartiers réservés.
Le charcutier du coin qui vendait des plats délicieux, c’est réservé aux beaux quartiers maintenant ; et encore pas tous. Certains n’ont plus que des traiteurs exotiques, zélite étrangère oblige.
Recréons l’entreprise familiale. Les entrepreneurs n’y mesurent pas leurs heures et travaillent pour leur descendance, pas pour les associations de genre. Veut-on mettre les Français au travail ? La petite entreprise pas écrasée d’impôts, c’est la solution. Avec la concurrence étrangère à l’étranger.