Chacun devrait être libre de pratiquer la circoncision ou de dire qu’il est contre, pourtant il semble qu’il soit plus grave d’être contre cette pratique que de la faire subir à un jeune enfant, une situation plutôt paradoxale en ces temps de protection de l’enfance mais ce paradoxe est assez révélateur d’un certain rapport de force en Occident...

Il y a un fossé abyssale entre la circoncision et l’excision puisque seule cette dernière a des conséquences négatives et irréversibles sur la sexualité, on ne peut pas comparer la circoncision avec le fait de se couper les cheveux ou les ongles pour la simple raison qu’un prépuce ne repousse pas, quant à ceux qui prétendent qu’il faut être circoncit pour être reconnu par Dieu, je ne chercherai pas à les convaincre du contraire puisqu’il s’agit de leur croyance et qu’une croyance ne se discute pas, seulement pour ma part je ne crois pas que la relation cosmique au Sacré soit tributaire de la présence ou non d’un bout de peau sur le sexe...