Une très bonne vulgarisation de la pensée de René Guénon, il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Pour les plus septiques sur le bien fondé de la pensée guénonienne, ne pas oublier que son parcours et l’évolution de sa pensée s’inspire d’une exploration profonde des traditions comme autant de variation issue d’une tradition commune.
Elles renferment toutes une conception cosmique du monde universelle.
Les sciences (comme l’astronomie) a mesure qu’elles accumulent du savoir et que l’on ne perd pas de vue la totalité englobante des lois qui en découlent, on s’aperçoit qu’elles valident à travers leur synthèse l’unité principiel si chère à Guénon.
La symbolique, les symboles sont des synthèses né de l’intuition (fille de la conscience) pouvant être lu par la rationalité (fille de l’intellect) dans une relation permettant sa transmission. Il n’est pas anodin que son développement en tant que langage supérieur signifiant a été employé de tout temps par le sage tout comme son alter égo qui lui l’utilise pour se nourrir de la matière.
Le signifié étant la résultante de ce long processus qu’est la descente de l’esprit dans la matière décrite dans la genèse prenant forme à travers le langage en tant que relation entre l’essence (esprit créateur) et la substance (réalité physique).
Une loi universelle (uni vers elle : vérité ?) dans l’infiniment grand, tout ce qui est en haut, le ciel... comme dans l’infiniment petit, tout ce qui est en bas, la terre....
L’élément eau est d’ailleurs essentiel dans la bouche du christ et de ses apôtres jusque dans le rituel du baptême ainsi que dans la désignation de notre nature par sa désignation à travers la formule du pêcheur ou encore dans la symbolique du poisson en tant signe du christianisme. La Mer et les Océans étant le miroir, l’interface, le prisme... permettant la résurrection de cet esprit représenté par le feu vivificateur oscillant entre le ciel et la terre.
Notre civilisation fait l’exact contraire en solidifiant, figeant l’esprit dans la matière jusqu’à le faire disparaitre totalement, entrainant inéluctablement son anéantissement.
Une étape nécessaire cependant avant de la faire renaître sous une autre forme, comme une étape dans son évolution.
Réjouissons nous donc de cette promesse faite par les astres eux mêmes car c’est ce qui rend notre époque si intéressante car riche en inconnue comme en spéculation.