La part belle est (toujours) faite aux artisans. "L’artisanat, première entreprise de France !", c’était le slogan que scandait une publicité des vieux temps de la télévision. Je passerai sur ce que je pense de cette caste de manouches, pour juste m’attarder brièvement sur le cas des boulangers, dont ils ne peuvent s’exclure. Leur pain est à tous points de vue pas bon. La farine dont il est pétri est cancérogène. Fait à la va-vite selon les techniques modernes de rentabilité, il est dépourvu de saveur et de fibres. Le C.A. d’une journée moyenne de travail de cette corporation avoisine les 3000€/jour. Dernier détail : entre la baguette et toute la clique diversifiée d’un boulanger-pâtissier, qui décidément n’a rien à perdre entre les sandwiches, les pizzas, les tartines, etc., eh bien lorsqu’on passe en caisse on se fait doucement racketter. Prenons l’exemple du chou à la crème. Le chou à la crème, c’est très simple, c’est de la farine, des œufs, de l’eau, de la crème fraîche. En province un délice de ce genre frise les 3€.
Alors qu’ils ne viennent pas nous casser les pompes avec leurs petits problèmes de trésorerie dus à la hausse de l’électricité. Ils n’ont qu’à se convertir.
On retrouve exactement la même problématique du côté des artisans-bouchers-charcutiers-traiteurs, avec leurs produits tous issus de la culture ogm. Et chez eux, quand vous passez en caisse vous pouvez vous dire que l’heure de la douche écossaise est arrivée !
Ça c’était pour les métiers de bouche. Mais c’est le même topo pour les autres confréries. Un artisan plombier chauffagiste anthropologue des robinets n’hésite pas une seconde pour changer un robinet à prix d’or, là où un joint neuf d’une poignée de centimes ferait l’affaire. Ben voyons !