L’homme caoutchouc, agité par les convulsions que provoque le heurt des contradictions inconciliables qui l’habitent, incapable de trouver un point d’équilibre ; passe d’une contorsion acrobatique impossible l’autre. Il rate tous les trapèzes qui passe à sa portée pour terminer ses chutes dans le filet de la Justice à Moloch, et rebondir dans la machine à laver du même nom, pour en ressortir immaculé, impuni, plus blanc que blanc, infatigable, prêt a remonter dans les haubans du cirque pour une nouvelle grotesque voltige...la énième...

’’L’estrade, qu’un orchestre emphatique secoue,
Tremble sous les grands pieds du maigre baladin,
Qui non sans finesse et sans dédain,
Harangue les badauds, piétinant devant lui, dans la boue...’’

Pourvu que ça dure...