Il y a quatre catégories. 1- Ceux qui ne votent pas ou plus. Qui eux-mêmes se divisent en deux sous-catégories totalement opposées : ceux qui sont déçus, floués par la classe politique (ce sont principalement les travailleurs pauvres en immensité numérique) et ceux qui n’en ont rien à f—tre de la France (immigrés et français de papier pour la plupart, nihilistes, drogués, cadets relégués de la bourgeoisie, lumpenprolétariat...). 2- Ceux qui votent blanc : les mêmes mais qui espèrent encore la démocratie. 3- Ceux qui "votent Le Pen" ; vote lui même divisé en trois principales catégories totalement opposées. Ils sont majoritaires idéologiquement mais nuls numériquement : les bourgeois-aristos, les collabos du capitalisme tendance non giscardiens et non sarkozystes. Puis viennent en intermédiaires : les commerçants, artisans, paysans, en gros aujourd’hui les héritiers du commerce, de l’affaire ou des terres de papa mais qui disent s’être faits tout seuls car ils paient trop de charges (c’est le client qui paie, mec !). Et en immense majorité le peuple des travailleurs sous-payés (souvent par les deux autres) qui n’en peut plus de souffrir, mais que ces deux premières sous-catégories "Le Pen" conchient secrètement. 4- Très minoritaires mais ultra forts électoralement car ils votent tous pour des partis bourgeois (du P.C.F. actuel et L.F.I. à L.R.) : les pauvres imbéciles toujours aspirants au confort sans contreparties pour eux mais pas pour les autres (du responsable syndical, employé de service public, du prof, petit bourgeois de province et sa femme, boomer, retraité(e) des 30 glorieuses, gros paysan (pléonasme en 2023), cadre, médecin, notable de bourgade, etc...). C’est toujours eux qui gagnent à la fin et ça va continuer, sauf incident.