L’autre jour, Alain Soral engueulait à juste titre un commentateur qui estimait que c’était aux parents d’empêcher que les drag queens aillent faire la lecture à leurs enfants, puisqu’aussi bien en cas de résistance l’État leur retirerait l’autorité parentale.
Mais pour le portable, il n’en va pas de même (pour le moment !) et ce sont bien les parents qu’il faut engueuler lorsqu’ils mettent entre les mains de jeunes enfants l’instrument de leur aliénation. Les prétextes, on les connaît : pour la "sécurité" (l’enfant est joignable en cas de besoin), ou parce que si l’enfant n’a pas son portable, ses copains se moqueront de lui, etc.
Résultat, au restaurant, on voit des familles attablées avec de jeunes enfants plongés dans leurs jeux vidéo ou dans un dessin animé quelconque, ne participant à rien, pas même au repas sinon d’une fourchette distraite. Puis ces mêmes parents iront déplorer le manque de concentration de leur mioche dans son travail scolaire, son manque de goût pour la lecture, qui sait même, sa nervosité pré-épileptique...
Je n’ai pour ma part jamais équipé mes propres enfants de matériel électronique avant l’adolescence, et même à ce stade ce fut en leur apprenant à utiliser intelligemment ces outils qui peuvent (comme tous les outils) servir pour le pire ou pour le meilleur.
Et par parenthèse, le milieu scolaire où j’ai vu la meilleure attitude des adultes en la matière, c’était chez les "traditionalistes", tant côté parents, qui veillaient au grain, que côté prêtres, l’école interdisant tout bonnement d’apporter son "engin" avec soi, y compris pour les lycéens.