Le castor à poil blanc est une espèce désagréable.
Non seulement elle est proliférante et invasive, provoquant l’adaptation radicale du biotope à son bénéfice exclusif, mais surtout elle est irrémédiablement con.
L’on pourrait se rassurer estimant que cette espèce aurait l’intelligence de comprendre finalement un minimum les choses, mais non, il n’en est rien : le castor a poil blanc est ontologiquement con.
Il profite, il s’agite, il grogne, il revendique, il sentence, il pontifie, mais toujours de travers et finit en général cul-nu au milieu de la route au milieu des débris sans comprendre comment il est arrivé là.
Il est heureusement doté d’une espérance de vie très limitée et d’une fragilité physique avérée.