Ce n’est pas parce que Poutine a réglé la situation de main de maître en 15 heures, qu’il faut minimiser l’ampleur du c*c* nerveux de Prigogine :
1- Il a ouvert une brèche dans laquelle toutes les bactéries (agents doubles, suppôts de la CIA, taupes ukrainiennes assimilées à la population russe, militaires réfractaires, intrigants briguant la succession) auraient pu s’engouffrer.
2- Si Progogol s’était entêté 48 heures de plus, l’OTAN lui aurait envoyé du renfort logistique et quelques dizaines de millions.
3- Le salut est venu de l’auto-discipline de la population russe, de la loyauté de l’armée, de la froideur cassante de Vladimir, qui a envoyé Prigogine prendre sa retraite face au lac, en Biélorussie, sous peine de partager la cellule de Navalny en Sibérie.
Donc, situation certes maîtrisée, mais tous les ingrédients du coup d’État étaient réunis.