Au boulot, les antivax : revoilà Charlie, Buzyn et le Gardasil
5 octobre 2023 21:43, par ProtégeonslaPalestineLe dessin de Charlie Hebdo me heurte. Il représente mon compatriote français comme
un plouc de province,
aviné,
le fruit d’une consanguinité sur plusieurs générations,
un spécimen nazi.
> Il ne s’agit pas de satire sociale ni même de caricature, puisque ce portrait raille des éléments fantasmés, sans lien réel avec le profil psycho-social du Gilet Jaune de base. De ce fait, la dimension comique devient nulle et non avenue. En effet, le rire naît de l’entrechoquement transgressif entre des éléments puisés dans le réel, et l’anamorphose burlesque qui les rend reconnaissables, mais difformes.
> Là, ce n’est absolument pas le Gilet Jaune de base qui est représenté, mais bien la vision de classe, ignorante, dépréciative et condescendante, que le parasite subventionné d’en-haut peut s’en faire.
> Le graphisme est à chier, tant au plan pictural que technique ; le message véhiculé semble particulièrement tendancieux, au point que l’on entend le ricanement malveillant d’une élite revenue de tout. Ce dessin indigent consiste en une diabolisation simplette du citoyen qui exerce son droit de revendication : la reductio ad hitlerum. La forme et le fond ont dès lors leur place dans le bac à compost. Mauvais à en pleurer.
> Puisque ce dessin de Charlie Bobo, qui est vexatoire au possible et on ne peut plus politisé comme anti-peuple, est publié au titre de la liberté d’expression et n’est pas perçu comme une incitation à la haine contre le Français moyen, dans ce cas ce que Pierre Hillard dit de vexant et de politique ne saurait être entendu comme une incitation à la haine, et a constitutionnellement droit de cité en France. Un constitutionnaliste peut-il nous éclairer ?