France/Afrique du Sud : un seul point sépare le bonheur de la douleur
17 octobre 2023 20:11, par PG
Il y a dans ce grand coup de massue que vient de prendre le rugby français un point positif c’est que Laporte et Galthié vont redescendre de leur piédestal. En cas de victoire finale, nous les aurions entendu pavoiser à l’infini. Ils me font penser à Noah au tennis : « avant moi il n’y avait rien et après moi non plus ».
L’un comme l’autre ont eut des moyens énormes pour que la France soit championne du Monde en 2007 et en 2023, pour au final deux désillusions.
Laporte a bien évidement oublié de remercier les clubs qui ont fait des concessions colossales ces quatre dernières années pour amener l’équipe de France sur le toit du monde. Pour quels résultats ?
D’autre part si la France a retrouvé son standing, ce n’est ni le fait de Laporte qui profite du système des Jiffs mis en place bien avant lui, ni celui de Galthié qui bénéficie d’une génération dorée et de l’excellent travail des clubs. Pour ce dernier on ne peut pas se reposer à l’infini sur le talent de certains cadres pour gagner aux forceps. Il s’est d’ailleurs fait manger tactiquement pendant le match par son homologue Erasmus et il n’a jamais été capable - pourtant conscient de certaines lacunes (comme les ballons haut) - d’innover pour renverser la vapeur.
Pour aller plus loin Laporte comme Galthié (le premier étant le mentor du second) se sont l’un et l’autre saborder. Pour l’un en 2007 avec la lettre de Guy Moquet qui amena une sur émotion en match d’ouverture et l’avalanche de jeu au pied contre l’Angleterre qui n’en demandait pas tant en demis.
Pour l’autre une préparation physique extrême en pleine chaleur au mois d’août qui au final à cassé 4/5 joueurs importants. Pour quelle finalité ? Celle d’être prêt pour la Nouvelle Zélande en ouverture alors que depuis 2 ans le rugby français savait que le quart de final serait le match le plus important. D’ailleurs qui est en demis et qui ne l’est pas ?
Bref toujours les mêmes maux dans le rugby français, de l’ego, de la suffisance et de l’incompétence.