Poésies pour les derniers nazis
23 juillet 2011 11:24, par Gotfried
Quand ils n’ont plus de vieillards à faire mourir, ils s’en prennent aux morts. L’avantage c’est que la loi n’impose pas d’avocat dans ce genre de cas : le procès d’intention d’un cadavre est une chose rondement menée. Quand trois jeunes crétins bourrée mettent deux trois coups de bombe de peinture sur une tombe juive, le président doit se déplacer et faire une déclaration, mais la municipalité a le droit de profaner la sépulture et de détruire le corps de l’homme qui a tenté de mettre fin à la guerre. La barbarie à géométrie variable. Ou serait-ce plutôt l’humanité à géométrie variable ? Comme nous l’explique si bien Attali, il ne suffit pas de naître pour être humain, alors à fortiori si de près ou de loin on est associé aux persécuteurs des juifs...
Jamais de l’histoire on a vu une telle pourriture morale se cacher sous d’aussi grands sentiments. Ça se paiera un jour.