Je crois que cette mesure est risquée en ce sens que les individus qui commettent ces crimes sont des pervers et que leurs actes sont le résultat d’une psychologie perverse et irréparable. On ne réhabilite pas un pédophile, par la psychothérapie. Ajouter à leurs frustrations par la castration risque de les rendre encore plus dangereux. L’exécution pure et simple me parait donc plus judicieuse, pour qu’elle est force de symbole et d’avertissement, il faudrait qu’elle soit très publique et douloureuse. A Madagascar, les lynchages sont fréquents, en particulier dans les campagnes, mais ce pays est complexe, l’esclavage dans certaines régions est encore monnaie courante, le banditisme de grand chemin et les enlèvements aussi, ci s’explique peut-être par l’extrême pauvreté des habitants, mais, de grâce, ôtons-nous de l’esprit que les Malgaches raisonnent comme des Occidentaux, que « nos valeurs » sont universellement transposables. Les gens crèvent de faim régulièrement à Madagascar, alors qu’on émascule un pédophile de plus ou de moins, importera fort peu à l’ensemble de la population de cette grande ile, dont les besoins se trouvent à la base de pyramide de Maslow..