@Dédé
Bonsoir, vous avez tout à fait raison : quel que soit votre niveau ou votre spécialité ou la taille de l’entreprise, si vous n’avez pas moins de 30 ans avec 10 ans d’expérience, vous "ne valez rien" !!!
On pousse les jeunes à faire de longues études qui ne mènent qu’à reculer l’âge de l’entrée dans le monde du travail (ou du chômage selon la catégorie socio-professionnelle).
Tout commence avec le stupide objectif des 100% de réussite au bac, puis l’interdiction de procéder à un écrémage à l’entrée des études supérieures pour caser tous les bacheliers peu fortunés, les autres intègrent une coûteuse école de commerce (en gros, ils achètent leurs diplômes).
A l’issue, ces derniers trouvent un poste grâce aux "réseau"...
En fait, tout est diaboliquement pensé pour que les non-méritants (je pèse mes mots) occupent des postes à responsabilité afin de plonger encore un peu plus le pays dans le chaos !
Sachant qu’ils n’ont pas été sélectionnés pour leurs compétences intellectuelles et qu’ils devront en plus renvoyer l’ascenseur, ils sont bien obéissants !
Le jeunisme dans l’entreprise est une belle escroquerie puisque la plupart sont des stagiaires ou des alternants (je ne compte pas les pistonnés) ; il y a aussi les plus âgés en reconversion pro à qui France Travail propose de faire une EMT ou une AFPR afin de "découvrir" un métier pendant que le généreux employeur touche des aides pour l’accueillir...
Vous n’êtes pas sans savoir que, d’ici 2025, les bénéficiaires du RSA devront accomplir 15h de travail hebdomadaire ; les employeurs se frottent les mains à l’idée de profiter de cette main d’œuvre motivée et gratuite, ce qui entraîne mécaniquement la peur des salariés de perdre leur poste et donc l’acceptation presque reconnaissante d’une forme de stakhanovisme !
En conclusion les seniors et les jeunes se retrouvent dans la même mélasse car ils sont soit trop ceci, soit pas assez cela !
Le "choix" est simple : accepter un emploi précaire et mal payé (pas besoin de préciser qu’en plus il est merdique), sinon pas de taf.