Sciences Po : le gouvernement pro-israélien fait évacuer les étudiants pro-palestiniens
5 mai 14:41, par Benoit5478C’est quand même un retournement de situation fabuleux. Il y a encore 20 ans, l’ADN de la gauche, c’était la lutte contre le racisme (encore valable) et contre l’antisémitisme.
Si on émettait un début d’ombre d’atome de critique envers les juifs, même sur un point mineur, les gens de gauche étaient à la limite de la crise de nerfs. Et bien sûr, le contrevenant était banni immédiatement de tous les cercles des gens bien.
Et là, seulement 20 ans après, "l’antisémitisme" est désormais à gauche. Grandiose !
Et ce qu’il y a de génial, c’est que c’est un truc de jeunes. Ce sont les enfants des vieux gauchistes qui sont comme ça. On imagine l’horreur que doivent ressentir les parents bobos de 50 ans nourris dès le biberon à la lutte contre l’antisémitisme quand ils entendent leurs enfants parler des méchants sionistes. Comme ça doit être sympa de les voir être obligés de rabattre leur caquet face à leur descendance. Eh oui, parce qu’ils ne vont pas couper les ponts avec leurs petits chéris. Eux jadis si sûrs d’eux-mêmes, si arrogants, si intolérants avec l’intolérance, sont désormais obligés de faire profil bas, de transiger, de tolérer l’intolérable.
Autre chose de jouissif, c’est de les voir se rendre compte de plus en plus qu’ils deviennent has been. Eux qui se voyaient comme des phares du monde, comme des types ultra cools, comme l’horizon indépassable des valeurs morales, bref comme le camp du bien, sont désormais largués. Ils vont devenir aussi ringards que les communistes en 1987. La gauche classique, c’est désormais un truc de vieux. Comme c’est agréable de se dire qu’avant de crever (euthanasiés dans la dignité ?), ils vont subir une longue descente vers la ringardisation.