Karine Bechet-Golovko – À Moscou, le bloc souverainiste se renforce
17 mai 2024 12:32, par OccitanoCatalan
A 8 minutes 30, Rachid Achachi dit qu’actuellement il semble qu’un bon nombre d’habitants de Kharkov bien que russophones n’aiment plus les russes. L’intervenante dit que cela vient de 10 ans de propagande antirusse qui ont suivi le Maïdan. A mon avis ce n’est pas que cela. Je fréquente des gens très différents, et je connais des ukrainiens exclusivement russophones (car tout les ukrainiens sont russophones). Et bien nombreux de ceux qui ont fuit la région de Kharkov, et dont pas mal vivent en Espagne, sont devenus anti-russe traumatisés par les bombardements quotidiens qu’ils ont subi. Ce sont souvent des gens pas vraiment conscients de la manipulation du gouvernement ukrainien par les US et qui ont aussi été bombardés (mais là de façon indolore) par la propagande occidentale. Russophone exclusif en Ukraine ne veut pas obligatoirement dire pro russe. En Crimée la population se sent ethniquement russe et est russophone. Dans le Donbass beaucoup se sentent russe, d’autres russophones qui se sentaient ukrainiens sont devenus complètement anti Ukraine quand le gouvernement de Kiev les a bombardé quotidiennement. D’autres disent qu’ils se sentent soviétiques et pas ukrainiens. Pour faire simple les habitants de Crimée et du Donbass ne se sentent pas ukrainiens et veulent être russe. Mais à cause des ravages de la guerre c’est un sentiment beaucoup plus mitigé voir hostile à la Russie qui se développe du côté de Kharkov. A mon avis, pour la province de Kharkov les russes devraient se limiter à la conquête de la partie Est, sans conquérir la ville de Kharkov. Cela pour établir une frontière naturelle entre l’Ukraine et la Russie à l’Est du fleuve Donets, dans le prolongement nord de la limite entre le Donbass et l’Ukraine.