L’harmonie, la beauté, la douceur, l’élégance, la poésie de nos paysages, façonnés par des générations soucieuses des propositions d’une lucarne, d’un lavoir, d’un clocher , d’une croix de carrefour, de la voûte d’un simple pont de village, ce sens du beau, de l’équilibre, du vrai est actuellement détruit jusqu’en nos campagnes les plus épargnées par la laideur de l’industrie ou du commerce : les paysages creusois, presqu’ inchangés depuis Henri IV, comme l’horizon de notre littoral sont pollués, la nuit notamment, par l’horrible clignotement des feux rouges de ces machines démoniaques : après les giratoires, rocades, aménagements bétonnés, tagués, souillés aussi bien en Bourbonnais, Languedoc, Champagne , Angoumois ou Périgord, il ne manquait plus que ces horribles et maléfiques silhouettes géantes pour détruire totalement ce pays qui fut le parangon de l’élégance, du tact et de l’esprit...