à l’adresse des gilbertophiles du parti, il y a surtout un grand ras le bol des politiques, ceux qui ont bâillonné l’expression de la contestation public ( et maintenant privé ) , puis ordonné ou soutenu la répression brutale des mouvements sociaux nés de l’impossibilité de pouvoir faire entendre autrement une opposition pourtant massive et parfaitement fondée
je me souviens de la surprise mitt’rand de 1981, j’étais gosse, mais je me la rappelle parfaitement, nous allions voir ce que nous allions voir, et nous avons vu !
je me souviens de l’intermède chirac-pasqua de 1988, j’avais grandi, nous allions voir ce que nous allions voir, et nous avons vu !
etc, etc ....
mais j’ai aussi appris, qu’en 1958, CdeG avait refusé l’offre de pfimlin d’entrer au gvt en qualité de président du conseil, afin de gérer la crise en cours
ce brave pfimlin s’était rendu a la demande de cotty, en dauphine renault, de nuit, à Saint-Cloud ... Saint Cloud n’est pas un un Saint céphalophore
si des Saints martyrs l’ont été, des politiques le sont ou le deviendront aussi, et ils peuvent marcher encore longtemps, voir très longtemps
le système en place s’y emploi, c’est d’ailleurs Sa méthode pour que rien ne change, faire courrir des canards sans tête dans des charges ministeriels flatteuses, c’est épatant, mais ne conduit a rien
que le rn ne confonde pas vitesse et précipitation, un politique céphalophore, chargé de mener La réflexion, deçoit toujours celui qui lui a accordé sa confiance
une large victoire aux législatives, permettrait de ménager à celui par qui tout arrive, soit une sortie par le haut ( démission) , soit une sortie par le bas ( destitution ) et non pas une entrée en gouvernance ( pas encore ) ex nihilo
la boursoufflure électorale de dimanche n’est pas une victoire simplement la materialisation d’un point de fuite, celui ou s’échouent TOUS les ras le bol, la victoire sera actée par ce qui précède, et ce choix vous appartient, on a rien sans rien