Une telle situation, si elle venait à se concrétiser, prendrait le nom de coup d’état judiciaire.
En effet, si Macron décide de démissionner, il ne pourrait pas constitutionnellement solliciter un nouveau mandat, car sa décision ne remet pas en cause l’exercice du second mandat qu’il a exécuté et interrompu durant son cours de son propre fait, sans y avoir été contraint.
Au surplus, tout mandat commencé, donc ayant eu un commencement d’exécution, doit être regardé comme ayant existé, et ce, peu importe qu’il ait été interrompu (délibérément), dès lors que la décision de mettre fin à l’exercice de son mandat présidentiel a été le résultat d’un consentement non vicié et dont le choix a été librement exercé, et ce, en l’absence de toutes formes de contraintes ou de manœuvres dolosives issues d’un tiers.