Ce métier de charpentier correspond à un mode de production désuet et archaïque : le féodalisme médiéval.
Il se trouve qu’au 21eme siècle, de manière générale, exercer dans le secteur tertiaire paie nettement mieux que l’artisanat (en termes de rapport rémunération/énergie dépensée), parce que c’est le marché mondial qui détermine la valorisation d’un statut social, et non l’utilité réelle de cette activité à l’humanité.
En clair, ce n’est pas parce qu’un gus décide de faire charpentier médieval qu’un million peuvent se le permettre, parce que ce n’est tout simplement pas viable économiquement.
Le romantisme et l’esthétisme du charpentier manuel sont indéniables mais ils ne sont qu’un anachronisme bizarre et marginal à l’heure de la mondialisation, des livreurs Uber/Amazon illettrés et des travailleurs agricoles clandestins payés au lance-pierre.
Alors oui, il y a bien des métiers "manuels" qui peuvent marcher (plombier, espaces verts), mais en définitive ce sont des business comme les autres, paperasses, facturations, pipeautages et entourloupes, elle est loin l’image du gaulois philosophe qui coupe du bois.
Un hegelien taquin ajouterait que l’horreur capitaliste contemporaine à été rendu possible par les bâtisseurs féodaux (le féodalisme prépare la mondialisation qui prépare le mondialisme). Et qu’un homme de l’être générique n’exerce pas un travail aliéné en particulier, mais participe aux besoins de la communauté dans son ensemble.