La Biélorussie montre ses muscles lors du défilé militaire de la fête de l’Indépendance
14 juillet 2024 23:35, par Lames d’acierIl faut mettre du capital en face de la dette pour l’éponger. Dépecer la Russie de ses richesses naturelles et reconstruire les infrastructures et bâtiments rasés au sol est le but de l’OTAN. La méthode n’a pas changé depuis la destruction de villes comme Dresde, Hambourg, ou même Rouen et Le Havre. Tout raser au sol pour ouvrir la voie à la période de reconstruction qui allait suivre via le plan Marshall destiné à implanter les multinationales américaines en Europe pour lui imposer un modèle productiviste au nom du progrès. Pour s’accaparer les trésors de la Russie , l’OTAN mettra en branle des moyens militaires considérables. La guerre a un coût en termes de matériel, munitions, et en vies humaines. En cas de défaite, la Russie serait astreinte à des indemnités de guerre ruineuses si elle perdait les portions les plus riches de son territoire. L’OTAN ne va pas chercher à épargner les civils , ni tergiverser comme le fait la Russie en Ukraine. Les forces atlantistes, en cas de guerre, vont tenter de saigner à vif la Russie qui a déjà subi des incursions sur son sol , comme à Belgorod, qui se sont soldées par des morts de civils. L’OTAN a pour objectif de s’accaparer les portions de territoire qui recèlent de matières premières. Sa stratégie sera telle qu’elle a toujours été. Il s’agira de noyer les villes russes sous un tapis de bombes. La théorie militaire russe prévoit une riposte nucléaire dès la première attaque, ce qu’elle n’a pas fait après les agressions de son territoire. L’OTAN va monter en puissance car l’organisation obéit à un impératif urgent : résorber la dette pour la survie de l’occident. Il faut regarder la réalité brute en face et ne plus se bercer d’illusions. La question est de savoir si la Russie sera en mesure de résister et d’éviter la spoliation de son empire minier et de ses immenses champs pétrolifères et gaziers alors que son armée est affaiblie par l’effort de guerre mené depuis plus de 2 ans ;que ses frontières avec l’OTAN n’ont pas été sécurisées par la prise de Odessa et qu’elle piétine depuis des mois, à quelques kilomètres de Kharkiv, en conquérant quelques villages de ci, de là. Au moindre attentat sous faux drapeau imputable à la Russie, la propagande médiatique, relais des loges, abreuvera la population européenne d’une rhétorique guerrière fondée sur la menace que l’agression russe contre le territoire d’un pays membre fait courir au mode de vie occidental et à ses valeurs de liberté.